Chandler Riggs, Norman Reedus, Lauren Cohan…
Nationalité: Américaine
Genre: Horreur
Format: 42min
Une série trop inégale.
Comment une série comme The Walking Dead a pu sombrer dans cette platitude malgré la base solide et passionnante que lui offrait le comics book de Robert Kirkman ?
Dans le comics, l’histoire du « gouverneur » était extrêmement brutale et choquante. L’auteur nous surprenait avec des séquences d’une violence inouïe, aussi bien physiquement que moralement. Des scènes osées et insoupçonnables qui poussaient les personnages dans leurs derniers retranchements.
On ne peut pas reprocher à la série de ne pas suivre à la lettre la narration du comics. Le rôle de l’adaptation étant également de réinterpréter l’œuvre originale. D’autant plus que la saison 2 était vraiment réussie et développait la relation conflictuelle entre Rick et Shane alors que le comics ne s’y attardait pas.
Quelle ne fut pas ma déception pour cette deuxième partie de saison.
La tension retombe d’un coup et ne repart jamais durant les huit derniers épisodes. On assiste à une succession de séquences où il ne se passe strictement rien, le néant total. Même la relation des personnages est fade…
(Attention le reste de l’article risque de spoiler un peu)
L’épisode 13 reflète l’ensemble de cette mi-saison. Rick, Daryl et Hershel se rendent dans une grange isolée afin que Rick rencontre le gouverneur. Les deux chefs de clans doivent trouver un compromis pour calmer les tensions. Enfin le face à face que l’on attendait. Les négociations s’annoncent rudes !
Que nenni ! (En voilà une belle expression), nos deux personnages se contentent de se regarder dans les yeux, ils grommellent, ils se lèvent, se rassoient, se regardent à nouveau… Roooo quelle tension !
En dehors de notre grange, les membres de chaque équipe font connaissance. Ici encore, tout est très passionnant : « Mais en fait on est pareil, nous sommes des hommes, pourquoi nous battons-nous ? »-« C’est comme ça on a pas le choix, c’est dur… » (Ceci est un dialogue fictif !).
A la fin de l’épisode, le gouverneur balance enfin son ultimatum. Oui, une heure d’épisode c’était bien trop long, il fallait combler au mieux…
On ne demande pas forcément d’avoir du zombie et des giclées de sang à tout bout de champ. Une séquence de négociation peut être efficace si tant est que les personnages daignent se parler et que l’enjeu soit palpable…
Nombreuses sont les références où les scènes de dialogues peuvent créer une tension insoutenable.
A vouloir le rendre trop diabolique, le personnage du gouverneur en devient ridicule. Il finit par devenir sa propre caricature et le personnage perd toutes ses nuances.
On peut également reprocher à certaines scènes de tomber trop facilement dans le mélodramatique.
Des dérives scénaristiques qui apparemment permettraient de mieux rejoindre le comics par la suite. Histoire à suivre…
Une grosse déception pour cette fin de saison mais on n’oublie pas les qualités de la série et on espère que la saison 4 aura de la gueule !
Krueger
Note : 5/10
1 commentaire
très bonne critique, je partage absolument les arguments…. Le comics book me coupe le souffle, la dernière saison me coupe l’envie!
^^