Dimanche 24 Novembre, journée de cloture du PIFFF.
Cher Journal, Chers lecteurs de l’horreur, ce matin l’équipe entame avec envie les courts métrages internationaux en compétitions. Déjà assez surpris de la qualité des courts français et si l’on se réfère aux années précédentes je m’attends donc à du lourd.
Je ne remettrais pas en cause la qualité de chaque film mais il faut dire que je ne me suis pas laissé embarqué par la programmation internationale. Cela me conforte dans l’idée que le talent français n’a donc rien à envier aux talents d’ailleurs.
La mission du PIFFF cette année était claire :
« Plus que jamais s’affirmer. Plus que jamais proposer. Plus que jamais résister. Les intentions de cette troisième édition du Paris International Fantastic Film Festival sonnent telles des revendications. Farouches et indomptables. L’engagement est total, le credo immuable : faire de vous, spectateurs, le moteur d’une manifestation qui avance, s’affûte, se singularise et évolue. Notre ambition, stratosphérique, va de pair avec votre responsabilité, grandissante. La mission est commune et l’ambition s’avère suprême : imposer le PIFFF comme un rendez-vous passionné et passionnant, où la découverte et le partage le disputent à un militantisme culturel souverain. Le plan d’attaque de cette chevauchée – évidemment fantastique – est limpide : en six jours que nous souhaitons homériques, vous partirez pour un voyage aux émotions plurielles et qui sait, pour certain(e)s, inédites. Et, au-delà de cette exploration, le devoir stimulant et révélateur de récompenser, en toute subjectivité, votre « choc » du festival. »
L’équipe du festival
Métissage, films d’auteurs, créations françaises et véritable œuvre cinématographique… Plus que jamais réhabiliter le genre comme un élément indispensable dans le paysage cinématographique, spécialement en France. RESISTANTS jusque dans l’obscurité de nos salles !
La preuve avec des pépites comme « The Battery », « Real », « L’Étrange Couleur Des Larmes De Ton Corps », « Byzantium »… Notons également un plus pour toutes ces séances cultes qui ont compblé mon appétit de culture (Le film « Opération Diabolique » de John Frankenheimer a été une vraie claque).
De toute évidence, le PIFFF reste fidèle à sa mission: présenter ce festival comme une opportunité, une ouverture au public et ce pour longtemps.
On remercie donc tout particulièrement le président Gérard Cohen, le délégué général Cyril Despontin et le directeur artistique Fausto Fasulo. Des personnalités sans lesquelles un tel événement n’aurait pas vu le jour. Mais remercions également leur équipe indispensables au déroulement d’un Festival aussi passionné que passionnant.
Néanmoins cher journal et chers amateurs de frissons, à vouloir privilégier des films plus fantastiques et poétiques que gores, je me suis senti en manque de sanguinaire et de décérébrage à l’aide d’images trash. Même si nous avions la programmation de « All Cheerleaders Dies » et « Cheap Thrills », je n’étais pas satisfait. Il semblerait que je ne sois pas en accord avec les goûts du public pour cette année. Mais cette déception est vite anéantie par l’excellent « Wolf Creek 2 » qui arrive avec habilité à divertir tout en développant le slasher avec humour et intelligence. On pourra retrouver la critique du film juste ici:
https://www.aucoeurdelhorreur.com/pifff-wolf-creek-2-note-810/
On salue donc l’ambition du Festival cette année de se démarquer par sa programmation sans réellement s’écarter de sa passion du genre qui nous est si chère. RÉSISTANTS À L’ANNÉE PROCHAINE !
Sans plus attendre voici le Palmarès de l’édition 2013 :
Œil d’or du long métrage : Cheap Thrills. Réalisé par E.L. Katz (Etats-Unis, 2013)
Œil d’or court-métrage international: The Man Who Could Not Dream. Réalisé par Kasimir Burgess et James Armstrong (Australie, 2012)
Œil d’or du court métrage français, Prix du jury Ciné+ Frisson, Prix du Jury Meilleur court métrage français : Jimimy. Réalisé par Arthur Môlard (France, 2013)
Prix Ciné+ Frisson Long Métrage : L’Étrange Couleur Des Larmes De Ton Corps. Réalisé par Bruno Forzani et Hélène Cattet (Belgique / France / Luxembourg, 2013)
Voici le Palmarès plus en détail: PIFFF2013-CPPalmares
Pour suivre le PIFFF: