Ça faisait si longtemps qu’on entendait parler d’un remake américain de Martyrs, le chef d’œuvre de Pascal Laugier, qu’on s’était dit que le projet risquait fort de finir dans les oubliettes. Eh ben non ! Car non seulement le remake existe bel et bien, mais une première bande-annonce vient d’être dévoilée, ainsi qu’une date de sortie US, le 22 janvier au cinéma.
Pour être honnête, cette bande-annonce est quelque peu décevante. Peut-être dû à la volonté du distributeur de ne pas trop dévoiler le film. On pourra tout de même constater que ce remake a l’air plutôt fidèle au film d’origine, même s’il apparaît plus esthétisé et donc certainement plus aseptisé.
Derrière la caméra on retrouve Kevin and Michael Goetz, qui avaient réalisé Route vers l’enfer en 2013 (on l’a pas vu donc bon…)
Pour ceux qui étaient séquestrés par un troll ces dernières années, dans une grotte loin de toute civilisation et qui n’auraient donc jamais entendu parler de ce film (si, si, ça arrive…), on vous invite non seulement à le voir d’urgence, mais, on est sympa, on vous partage également le synopsis.
Synopsis
Lucie, une jeune fille de 10 ans, parvient à s’échapper de l’entrepôt dans lequel elle était retenue captive. Recueillie par un orphelinat, elle est profondément traumatisée par cet événement et souffre de terreurs nocturnes. Son seul réconfort est la jeune Anna, une camarade de son âge avec qui elle se lie d’amitié.
10 ans plus tard, toujours hantée par ses démons, Lucie pourchasse la famille qui l’avait jadis torturée. Alors qu’elle et Anna se rapprochent progressivement de l’horrible vérité, elles se retrouvent prises au piège dans une situation qui vire au cauchemar…
Informations
Martyrs
Réalisateurs : Kevin Goetz, Michael Goetz
Acteurs : Troian Bellisario, Caitlin Carmichael, Kate Burton, Toby Huss
Genre : Horreur
Pays d’origine : États-Unis
Production : Blumhouse Productions, Safran Company, The, Temple Hill Entertainment
1 commentaire
Très grand fan de Martyrs (l’expérience en salle a été pour moi mémorable et source d’anecdotes délirantes), vous le qualifiez de chef-d’œuvre, je plussoie avec vigueur.
Stressant, gore, à la limite du soutenable pour celui ou celle qui « souffre d’un des maux » qui a presque disparu sur Terre actuellement, l’empathie, oui. Mais bien plus profond, spirituel, engagé que ce que montre sa surface, un très grand film.
Et donc les ricains, qui n’ont surement vu que le gore et la souffrance de l’original, vont nous pondre un rape and revenge sans rape bien minable. Tant pis pour eux. (je m’avance sans l’avoir vu mais rien que le synopsis est déjà révélateur de l’approche pour ce remake)