Au coeur de l'horreur

Hemlock Grove Saison 2

Critique :

On avait été plutôt agréablement surpris par la première saison de cette série estampillée Netflix et pilotée par Eli Roth. Devant le succès modeste de cette saison 1, Eli Roth a sûrement dû passer en pilotage automatique sur la gestion de la série. On se souvenait d’une série au charme désuet et à l’atmosphère lynchienne. Cette nouvelle livraison de 10 épisodes est bien en dessous du niveau de ce que l’on attendait, et c’est bien peu de le dire.

Cela commence pourtant plutôt pas mal avec un début de premier épisode où l’on retrouve nos deux principaux héros ayant chacun de leur côté réappris à vivre séparément au sein de leur propre famille après s’être brouillés à la fin de la première saison. Mais très vite, les premiers enjeux dramatiques vont ramener les personnages les uns vers les autres et vont faire apparaître une nouvelle menace sur la ville d’Hemlock Grove. Nos deux compagnons vont se retrouver liés par des séries de rêves prémonitoires mettant en jeu des crimes perpétrés par de mystérieux criminels masqués.

Olivia Godfrey (Famke Janssen) reprend sa place dans l’histoire par on ne sait trop quel mystère, ayant été tuée à la fin de la saison 1. En outre, l’un des personnages clé, le shérif, est passé à la trappe par un subterfuge dramatique douteux alors qu’il aurait sans doute mérité d’être pleinement intégré à la saison 2. Débarque au milieu de tous ces remaniements le personnage de Miranda qui va devenir le centre d’un triangle amoureux avec Roman et Peter et qui devient la maman de substitution du mystérieux bébé mis au monde par Letha à la fin de la saison 1. On dit également adieu très rapidement à Lynda Rumancek, la mère de Peter, qui, sûrement par manque d’intérêt, se voit expulser de l’intrigue. Et c’est malheureusement assez symptomatique de cette deuxième saison. Le développement de l’histoire prend parfois des tournants assez rocambolesques pour faire avancer les personnages, les sortir de l’histoire, ou même pour les ressusciter.

Néanmoins, la série a mûri, c’est un fait. C’est ce que l’on attend généralement d’une saison sur l’autre, et du coup, la mise en scène un peu simplette, qui passait pour un simple exercice de style, devient totalement inconvenante au vu des choix manifestes de moderniser et de complexifier l’ambiance et l’histoire de la série. En conséquence, tout dénote (dans le mauvais sens du terme), alors que dans la saison 1, les défauts donnaient un air gentiment décalé à l’univers d’Hemlock Grove. Ajoutons à cela des choix musicaux très très douteux par moment, et on obtient dans certaines scènes le comble du mauvais goût. L’exemple le plus frappant étant la scène de bagarre de l’épisode final entre le gynécologue et Olivia Godfrey, qui au-delà de son aspect peu spectaculaire, devient grotesque avec une bande son dubstep. Ajoutons à cela des épisodes tournants autour de trois ou quatre décors beaucoup trop récurrents, et cela complète la pauvreté de la mise en scène qui peine à se renouveler et à apporter des idées fraîches.

Les effets gores et sanglants eux, par contre, gagnent nettement en crédibilité et sont finalement les seuls éléments de la série à tirer leur épingle du jeu au milieu de la médiocrité ambiante de cette deuxième saison. Ce qui est bien peu pour éviter l’explosion en plein vol.

Malheureusement trop de choses à dire de négatif sur cette saison 2 pour être complétement exhaustif. On aurait pu parler des personnages totalement inutiles, des imprécations religieuses timides, des méchants beaucoup trop creux ou ridicules pour certains (cf. le gynécologue à la toute fin), et j’en passe… De sérieuses choses à revoir donc avant une hypothétique saison 3 qui pourrait rester dans les cartons après le ridicule cliffhanger du dernier épisode. Une bien belle déception en bonne et due forme.

Critique : On avait été plutôt agréablement surpris par la première saison de cette série estampillée Netflix et pilotée par Eli Roth. Devant le succès modeste de cette saison 1, Eli Roth a sûrement dû passer en pilotage automatique sur la gestion de la série. On se souvenait d’une série au charme désuet et à l’atmosphère lynchienne. Cette nouvelle livraison de 10 épisodes est bien en dessous du niveau de ce que l’on attendait, et c’est bien peu de le dire. Cela commence pourtant plutôt pas mal avec un début de premier épisode où l’on retrouve nos deux principaux héros ayant chacun de leur côté réappris à vivre séparément au sein de leur propre famille après s’être brouillés à la fin de la première saison. Mais très vite, les premiers enjeux dramatiques vont ramener les personnages les uns vers les autres et vont faire apparaître une nouvelle menace sur la ville d’Hemlock Grove. Nos deux compagnons vont se retrouver liés par des séries de rêves prémonitoires mettant en jeu des crimes perpétrés par de mystérieux criminels masqués. Olivia Godfrey (Famke Janssen) reprend sa place dans l’histoire par on ne sait trop quel mystère, ayant été tuée à la fin de la saison 1. En outre, l’un des personnages clé, le shérif, est passé à la trappe par un subterfuge dramatique douteux alors qu’il aurait sans doute mérité d’être pleinement intégré à la saison 2. Débarque au milieu de tous ces remaniements le personnage de Miranda qui va devenir le centre d’un triangle amoureux avec Roman et Peter et qui devient la maman de substitution du mystérieux bébé mis au monde par Letha à la fin de la saison 1. On dit également adieu très rapidement à Lynda Rumancek, la mère de Peter, qui, sûrement par manque d’intérêt, se voit expulser de l’intrigue. Et c’est malheureusement assez symptomatique de cette deuxième saison. Le développement de l’histoire prend parfois des tournants assez rocambolesques pour faire avancer les personnages, les sortir de l’histoire, ou même pour les ressusciter. Néanmoins, la série a mûri, c’est un fait. C’est ce que l’on attend généralement d’une saison sur l’autre, et du coup, la mise en scène un peu simplette, qui passait pour un simple exercice de style, devient totalement inconvenante au vu des choix manifestes de moderniser et de complexifier l’ambiance et l’histoire de la série. En conséquence, tout dénote (dans le mauvais sens du terme), alors que dans la saison 1, les défauts donnaient un air gentiment décalé à l’univers d’Hemlock Grove. Ajoutons à cela des choix musicaux très très douteux par moment, et on obtient dans certaines scènes le comble du mauvais goût. L’exemple le plus frappant étant la scène de bagarre de l’épisode final entre le gynécologue et Olivia Godfrey, qui au-delà de son aspect peu spectaculaire, devient grotesque avec une bande son dubstep. Ajoutons à cela des épisodes tournants autour de trois ou quatre décors beaucoup trop récurrents, et cela complète la pauvreté de la mise en scène qui peine à se…

3

10

NOTE

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3


Crée par: Brian McGreevy, Lee Shipman (2013)

Acteurs : Famke Janssen, Dougray Scott, Bill Skarsgard…

Pays d’origine : Américaine

Genre : Horreur

Producteur : Eli Roth

Hemlock Grove Saison 2

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