Curse Of Chucky (Note: 5/10)

Date de sortie: 5 novembre 2013 en dvd

Réalisteur: Don Mancini

Autres films du réalisateur: Le Fils de Chucky

Acteurs: Brennan Elliott, Danielle Bisutti, A. Martinez, Fiona Dourif…

Genre: Horreur

Nationalité: Américain

Synopsis:
« Nica une jeune femme en fauteuil roulant depuis sa naissance est contrainte de passer le weekend avec sa famille pour dire un dernier adieu à sa mère décédée. Mais pendant le weekend de l’enterrement de sa mère, des gens meurent. La femme découvre que le coupable pourrait être « Chucky », l’étrange poupée qu’elle a reçue quelques jours plus tôt… » (Synopsis Wikipédia)

Avec ce sixième film Chucky, la poupée tueuse fête son 25èm anniversaire. La première mondiale s’est déroulée cet été au festival Fantasia de Montréal où le film a reçu un bon accueil. Don Mancini reste fidèle au poste, il a écrit ou coécrit l’ensemble des films de la série et il assure la réalisation depuis « Le Fils De Chucky » en 2004.

Nica, le personnage principal en fauteuil roulant, reçoit un colis destiné à sa mère. Il s’agit de notre mignonne poupée Chucky, qu’évidemment personne n’attendait. Peu importe, cette sympathique poupée qui parle fera le bonheur de sa nièce.
Dans la nuit survient le premier meurtre,  celui de la mère de Nica. Sa sœur, son mari, leur fille et la nounou viennent passer la nuit pour assister à l’enterrement de la mère le lendemain. C’est dans ce contexte familial, légèrement conflictuel,  que notre poupée va sévir.

Ce sixième film a le charme des films d’horreur des années 80. Un schéma simple, une lumière et une mise en scène soignées, une tension qui monte doucement tout au long du film.
Curse of Chucky est annoncé ici comme un véritable film d’horreur et se démarque de la parodie dans laquelle s’étaient engouffrés les précédents volets.

A l’image du premier meurtre de la mère, le spectateur constate uniquement le résultat des premiers massacres de Chucky. La tension est palpable, on est plongé dans les rapports conflictuels de la famille, servis par des personnages intéressants, et on attend avec impatience les premiers signes de vie de Chucky.
On veut la voir bouger et surtout, l’entendre parler et dire des saloperies ! Don Mancini joue avec notre attente et donne, dans un premier temps, vie à sa poupée uniquement par l’intermédiaire de la petite nièce, qui nous rapporte les paroles de Chucky : « C’est Chucky, il dit aussi que la vie est une salope et que vous mourez en saignant comme un cochon qu’on égorge ». Un schéma scénaristique qui nous rappelle l’excellent Child’s Play, le premier film Chucky.

La  première partie de film est assez sympathique, le reste est décevant.
Notre poupée, enfin active, manque cruellement d’imagination dans les meurtres et ses dialogues ont bien du mal à nous faire sourire…
Les personnages agissent de façon  incohérence face à cette poupée et en deviennent ridicules.
L’origine de  Chucky est expliquée à l’aide d’un flash-back interminable et inintéressant.
La fin est bâclée et ne cherche qu’à annoncer plusieurs suites.

Et pourtant,  nostalgie oblige, on reste quand même content de revoir à l’écran notre emblématique Chucky. Pour la qualité de ses personnages, des comédiens, l’esthétique du film et notre attachement à cette poupée psychopathe, on ne pouvait pas noter ce film en dessous de la moyenne.

Et pour les fans de Chucky, soyez sans crainte notre poupée sera encore présente pendant de nombreuses années.

Krueger

Note : 5/10