Au coeur de l'horreur

The Pact 2

Synospsis :

« Une femme découvre que ses cauchemars évoquant les frasques d’un serial killer, n’en sont pas réellement… » (Synopsis Allocine)

Critique :

Nous avons déjà eu l’occasion de vous parler de l’excellent film The Pact, réalisé par Nicholas McCarthy, auteur du récent At The Devil’s Door (dont vous pouvez lire notre critique ici). Le film fut une belle surprise du genre, une œuvre aboutit qui ne laissait guère de place à une suite. Et pourtant, les deux réalisateurs Dallas Richard Hallam et Patrick Horvath réitèrent leur association pour signer cette suite, The Pact 2 (les deux réalisateurs ayant déjà collaborer sur la réalisation du film d’horreur Entrance). Difficile de passer derrière Nicholas McCarthy qui a su, avec le premier film, instaurer une ambiance pesante, alliant avec subtilité l’aspect fantastique et le réel, le tout mené par une mise en scène brillante.

L’histoire se déroule quelques semaines après les évènements du premier film. June est une nettoyeuse de scène de crime et vit avec son conjoint, l’officier Meyer (voilà un couple qui doit éviter de se raconter leur journée à table…). Une série de crimes apparaît, rappelant le mode opératoire du serial killer Judas, tué par Annie Barlow à la fin du premier film. Il s’agirait donc d’un imitateur et c’est l’agent du FBI Ballard, spécialiste de l’affaire Judas, qui s’occupe de cette nouvelle enquête. June va être en proie à des cauchemars dans lesquels elle visualise les victimes en étant dans la peau de leur bourreau. Hantée par l’esprit de Judas, celle-ci va faire appel à Annie pour l’aider à résoudre cette affaire.

Sur la forme, on ne peut que regretter la mise en scène de Nicholas MacCarthy. Les deux réalisateurs filment cette histoire de façon extrêmement classique, moins brillante et surtout moins personnelle. Ils réutilisent tous les artifices du genre pour effrayer le spectateur. On a le droit à l’effet du miroir sur le placard de la salle de bain ou encore l’effet du flash lumineux lorsqu’on est plongé dans l’obscurité (il est temps de nous effrayer avec autre chose). Des procédés trop souvent utilisés dans le cinéma d’horreur et qui malheureusement ne fonctionnent pas assez dans The Pact 2. En revanche, la première partie du film reste tout de même assez angoissante, certaines séquences sont oppressantes et le jeu des comédiens est convaincant.

Mais le principal défaut de The Pact 2 réside dans son scénario et surtout dans son changement de ton. Le film est divisé en deux parties bien distinctes. La première repose sur une atmosphère horrifique, basée sur la présence surnaturelle de l’esprit de Judas, tandis que la deuxième s’aventure d’avantage dans le thriller. Une évolution inintéressante, qui vient briser la fluidité du récit et estompe considérablement la tension du film. L’aspect surnaturel s’efface au profit d’une enquête incohérente. Les agissements de June deviennent flous et sa collaboration avec Annie semble inutile et ne fait que nous rendre nostalgique du premier film. Pire, elle nous donne la désagréable sensation d’assister à la naissance d’une mauvaise saga (de même avec le retour du personnage de Stevie, la voyante). L’aspect thriller s’efforce de rationaliser la physionomie surnaturelle du film et débouche ainsi sur un twist complètement grotesque. Nos personnages sombrent dans la caricature et cette deuxième partie du film rend l’ensemble complètement fade.

Mauvaise nouvelle, la dernière séquence nous laisse envisager une troisième suite. Mon pressentiment s’avère donc juste, on risque d’assister à une saga qui va devenir de plus en plus médiocre.
Pas grand-chose à ajouter sur ce film assez décevant.

Synospsis : « Une femme découvre que ses cauchemars évoquant les frasques d’un serial killer, n’en sont pas réellement… » (Synopsis Allocine) Critique : Nous avons déjà eu l’occasion de vous parler de l’excellent film The Pact, réalisé par Nicholas McCarthy, auteur du récent At The Devil’s Door (dont vous pouvez lire notre critique ici). Le film fut une belle surprise du genre, une œuvre aboutit qui ne laissait guère de place à une suite. Et pourtant, les deux réalisateurs Dallas Richard Hallam et Patrick Horvath réitèrent leur association pour signer cette suite, The Pact 2 (les deux réalisateurs ayant déjà collaborer sur la réalisation du film d’horreur Entrance). Difficile de passer derrière Nicholas McCarthy qui a su, avec le premier film, instaurer une ambiance pesante, alliant avec subtilité l’aspect fantastique et le réel, le tout mené par une mise en scène brillante. L’histoire se déroule quelques semaines après les évènements du premier film. June est une nettoyeuse de scène de crime et vit avec son conjoint, l’officier Meyer (voilà un couple qui doit éviter de se raconter leur journée à table...). Une série de crimes apparaît, rappelant le mode opératoire du serial killer Judas, tué par Annie Barlow à la fin du premier film. Il s’agirait donc d’un imitateur et c’est l’agent du FBI Ballard, spécialiste de l’affaire Judas, qui s’occupe de cette nouvelle enquête. June va être en proie à des cauchemars dans lesquels elle visualise les victimes en étant dans la peau de leur bourreau. Hantée par l’esprit de Judas, celle-ci va faire appel à Annie pour l’aider à résoudre cette affaire. Sur la forme, on ne peut que regretter la mise en scène de Nicholas MacCarthy. Les deux réalisateurs filment cette histoire de façon extrêmement classique, moins brillante et surtout moins personnelle. Ils réutilisent tous les artifices du genre pour effrayer le spectateur. On a le droit à l’effet du miroir sur le placard de la salle de bain ou encore l’effet du flash lumineux lorsqu’on est plongé dans l’obscurité (il est temps de nous effrayer avec autre chose). Des procédés trop souvent utilisés dans le cinéma d’horreur et qui malheureusement ne fonctionnent pas assez dans The Pact 2. En revanche, la première partie du film reste tout de même assez angoissante, certaines séquences sont oppressantes et le jeu des comédiens est convaincant. Mais le principal défaut de The Pact 2 réside dans son scénario et surtout dans son changement de ton. Le film est divisé en deux parties bien distinctes. La première repose sur une atmosphère horrifique, basée sur la présence surnaturelle de l’esprit de Judas, tandis que la deuxième s’aventure d’avantage dans le thriller. Une évolution inintéressante, qui vient briser la fluidité du récit et estompe considérablement la tension du film. L’aspect surnaturel s’efface au profit d’une enquête incohérente. Les agissements de June deviennent flous et sa collaboration avec Annie semble inutile et ne fait que nous rendre nostalgique du premier film. Pire, elle nous donne la désagréable sensation d’assister à la naissance d’une mauvaise saga (de même avec le retour du personnage de Stevie, la voyante). L’aspect thriller s’efforce de rationaliser la physionomie surnaturelle…

4

10

NOTE

4

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4


Date de sortie : 10 octobre 2014 (USA)

Réalisateur : Dallas Richard Hallam, Patrick Horvath

Acteurs : Scott Michael Foster, Camilla Luddington, Haley Hudson, Caity Lotz…

Genre : Horreur

Pays d’origine : États-Unis

Durée : 96 minutes

The Pact 2

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