The Jungle (Note : 3/10)

Date de sortie : 25 juin 2014 – en DVD

Réalisateur : Andrew Traucki

Acteurs : Rupert Reid, Agoes Widjaya Soedjarwo…

Genre : horreur

Pays d’origine : Australie

Synopsis :

« Une équipe d’écologistes tente de retracer la route prise par l’inssaisissable léopard de Jan. L’expédition dans les profondeurs de la jungle indonésienne devient de plus en plus bizarre et se transforme rapidement en véritable enfer ! Un animal, hors de son milieu habituel, est traqué par un prédateur invisible et mortel. L’équipe se rend alors compte qu’il s’agit d’une nouvelle espèce qui ne craint pas les humains, et pour cause : ceux-ci font office de nourriture ! » (Synopsis allociné)

Critique :

Il faut admettre que The Jungle n’est pas le genre de film que l’on souhaite voir en priorité. Il suffit de jeter un coup d’œil à la bande-annonce, au pitch et aux critiques que l’on peut lire sur internet pour se convaincre de ne pas le regarder.
Et pourtant, lorsqu’on apprend que celui-ci est réalisé par l’australien Andrew Traucki, auteur des films Black Water et The Reef, on se dit que ça vaut le coup de faire un effort.
The Reef est d’ailleurs, selon moi, l’un des meilleurs films de requin qu’il m’ait été donné de voir.

The Jungle est donc le film qui vient clore la trilogie animale de notre réalisateur australien. Malheureusement, celui-ci est très médiocre et mon avis ne viendra que s’ajouter aux mauvaises critiques dont le film a déjà écopé.

Larry Black est un chercheur obsédé par les panthères de java en Indonésie, une espèce extrêmement dangereuse en voie d’extinction. Avec son frangin derrière la caméra et deux guides locaux, Larry s’enfonce dans les bois pour filmer et étudier les panthères. Seulement attention, une légende locale affirme l’existence d’une bête encore plus redoutable, que l’on décrit comme une sorte de loup garou. Une bête que je comparerai plus à un chupacabra bas de gamme, cette légende mexicaine dont le mot signifie « suceur de chèvre » (bon ok dis comme ça, ce n’est pas très effrayant…). Une bête féroce que l’on n’aperçoit jamais durant le film, si ce n’est des petits yeux qui brillent dans la nuit. D’ailleurs, tapez « Chupacabra vidéo » sur Internet et vous aurez une idée de ce à quoi ressemble le film : des caméras qui filment en vision nocturne où on ne voit strictement rien. Une mise en scène utilisant le found footage comme un véritable cache misère…

Tout est dit, The Jungle est un film totalement vide, où on ne voit rien et qui tente de nous effrayer avec du vent. Le plus affligeant est de constater que le film copie sans vergogne toutes les facettes du projet Blair Witch. Il a exactement la même structure narrative et on retrouve tous les éléments censés nous effrayer : les bouts de cadavres retrouvés dans les bois, les petites sculptures mystiques, les bruits inquiétants dans la nuit…
On attend pendant 1h30 de voir quelque chose et lorsqu’on aperçoit enfin la bête, celle-ci est vraiment ridicule. Même mon chat serait plus effrayant dans les bois.

Les personnages sont insipides et les dialogues lamentables. Le film tente de nous présenter l’aspect émotionnel des personnages à l’image de la femme de Larry, filmée pour une interview, et qui se met à chialer en déplorant l’absence constante de son mari. Difficile de vivre avec un homme passionné de panthères. Mais a-t-elle au moins essayé de porter des strings léopard (ou panthère, ça doit bien exister…) avant de se plaindre ?

Allez Andrew, on passe à autre chose !

Krueger

Note : 3/10