Fright Night 2: New Blood (Note: 3/10)

Réalisateur: Eduardo Rodriguez

Scenario: Matt Venne

Acteurs: Will Payne, Jaime Murray, Sean Power, Sacha Parkinson, Chris Waller

Genre: comédie, horreur

Date de sortie: début octobre (US)

Synopsis:
Charlie, son ex petite amie et son ami Ed débarquent en Roumaine pour étudier.
Leur professeur, Gerry, une femme sexy au charme envoûtant, qui s’avère être un vampire, et pas n’importe lequel, la redoutable comtesse Dracula. Alors que Charlie découvre le véritable visage de sa professeure, ses amis refusent de le croire. Il devra les convaincre et par la suite, combattre la comtesse avec l’aide de Peter Vincent, le célèbre chasseur de vampires.

Inutile de tourner autour du pot, Fright Night 2: New Blood est totalement affligeant.
Le premier film n’était déjà pas une grande réussite mais parvenir à faire un pâle copié-collé du un en le rendant encore plus mauvais, cela relève de la performance.

Dans ce nouveau film, le voisin beau gosse interprété par Colin Farrell est remplacé par une professeure sexy qui devrait satisfaire tous les fantasmes des étudiants. Heureusement que le film possède cet atout charme qui est bien le seul élément à nous maintenir éveillé (et encore, la mise en avant de son sex appeal est bien timide, même pas un bout de téton à l’horizon).

Les personnages principaux sont pathétiques. Ils reprennent le caractère cliché de la plupart des films teen movie et les rendent encore plus déplorables. On a le droit à l’étudiant sérieux et amoureux, qui est d’une naïveté à toute épreuve, son gros lourd de pote qui passe son temps à faire des blagues de cul qui ne font rire que lui, et la petite amie sainte-nitouche qui mériterait de tâter du bâton.

Des styles de personnages qui parfois peuvent avoir leur charme si tant est que l’interprétation des comédiens soit bonne. Ici, les acteurs sont lamentables…

Le scénario est bâclé, enchaînant les ellipses incohérentes avec des personnages dont l’attitude est parfois incompréhensible. Exemple de Charlie qui, ayant remarqué que sa professeure habite en face de chez lui (encore un voisin au final, tout comme le premier film), décide de se jeter dans la gueule du loup et pénètre chez elle pour lever ses soupçons. Outre cette décision absurde, après s’être fait surprendre par sa professeure qui vient de dévorer une femme, Charlie se retrouve soudain, grâce à la magie du cinéma et des mauvais scénaristes, à l’extérieur de l’immeuble, sain et sauf, en train de téléphoner.

Une mise en scène extrêmement fade avec des effets parfois injustifiés. Les nombreux flashes et coupes lors de la scène de poursuite dans les tunnels du métro ont de quoi nous rendre épileptique.

Le dénouement est interminable et cherche à créer du suspense via des procédés scénaristiques atterrants, surfant sur ce qui compose le mythe des vampires.

Espérons que ce Fright Night 2 n’engendrera pas d’autre suite.

Au revoir

Krueger

Note: 3/10