Au coeur de l'horreur

Willy’s Wonderland

Synopsis

Willy’s Wonderland : L’histoire d’un homme qui se retrouve coincé toute une nuit dans une salle de spectacle pour enfants. Les marionettes de la salle prennent vie et poursuivent le protagoniste. L’homme a une nuit pour les combattre et surtout, rester en vie !

Critique

Ce n’est désormais plus un secret, la carrière de Nicolas Cage se transforme en fourre-tout de séries B toutes les plus disjonctées les unes que les autres.
Et si certains de ces films nous laissent totalement indifférents, Nicolas Cage parvient toujours à se distinguer, non seulement grâce à son jeu d’acteur qui reste excellent, mais grâce également à certaines productions de qualité, qui passent malheureusement souvent inaperçues.
L’exemple parfait n’est autre que Mandy, réalisé par le canadien Panis Cosmatos. Le film nous présentait entre autres un plan-séquence fixe où Nicolas Cage pétait un boulon dans une salle de bain, nous offrant une performance d’acteur tout à fait mémorable.

Ceci étant dit, Willy’s Wonderland, réalisé par Kevin Lewis, est d’un tout autre registre. On s’aventure dans une comédie horrifique totalement déjantée et décomplexée.
Le pitch : notre cher bad guy Nicolas Cage se retrouve en panne le long d’une petite route de campagne. N’ayant pas les moyens de payer le dépanneur, celui-ci va se voir proposer un marché : nettoyer une ancienne salle de spectacle pour enfants durant toute une nuit, en échange des réparations de sa voiture. Seulement, à l’intérieur de cette salle se trouvent des marionnettes animatroniques possédées par des esprits de serial killers.

La suite du film, vous la connaissez. Nicolas Cage va défoncer toutes les marionnettes animatroniques qui se trouvent dans cette salle de spectacle. Un film défouloir tout à fait jouissif.
Durant tout le film, Nicolas Cage ne prononcera jamais aucun mot. On est dans le stéréotype du bad guy mystérieux en qui sommeille une violence inouïe. Et qui de mieux que Nicolas Cage pour imposer son charisme sans paroles. Et malgré les attaques incessantes de ces marionnettes, notre personnage principal prendra toujours très à cœur sa mission d’origine, celle de faire le ménage et de faire en sorte que l’endroit soit nickel à la fin de la nuit. Sans oublier évidemment de nombreuses pauses où notre bad guy s’accordera quelques parties de flipper bien méritées.

Vous vous en doutez, ce n’est pas pour la qualité de son scénario qu’on appréciera Willy’s Wonderland. L’intérêt du film repose essentiellement sur toutes les scènes de combat, toutes les situations absurdes, et l’auto-dérision ainsi que le charisme de Nicolas Cage. Les gros plans sur les nombreux regards intenses de l’acteur sont d’un kitch exquis.
Le scénario, bien que vraiment simpliste, apporte suffisamment de détails pour ajouter du crédit au film. Il explique la personnification de ces marionnettes animatronique et intégrera dans le centre du film, une bande d’adolescents voulant mettre fin à ces meurtres incessants. Des personnages secondaires bienvenus pour ajouter davantage d’action dans ce huis clos infernal.
De plus, d’autres personnages tels que les membres de la patrouille de police viennent alimenter la malédiction qui pèse sur la ville depuis plusieurs années.
C’est kitch, c’est facile, c’est gore, c’est tout simplement fun !

Même si l’on se doute qu’on est loin d’un budget à la Avatar, le film est remarquablement bien monté et parvient ainsi à offrir un spectacle dynamique malgré une mise en scène somme toute classique. La scène où Nicolas Cage danse en jouant au flipper est une démonstration remarquable d’un montage efficace et bien rythmé.
De plus, impossible de parler de Willy’s Wonderland sans évoquer son incroyable B.O.
Je ne vais pas vous mentir, j’ai téléchargé la playlist sur YouTube. Une succession de comptines pour enfants qui vont vous rentrer dans la tête pour toujours et que vous chantonnerez sous la douche.
Ces chansons sont d’ailleurs mises en avant lorsque les marionnettes se mettent à chanter sur scène, créant ainsi son petit effet sur des groupies telles que moi.

S’il fallait résumer le film en une phrase, j’emprunterai celle d’un personnage qui, après avoir passé quelques heures avec Nicolas Cage, va dire au policier : « vous ne comprenez pas, ce n’est pas lui qui est enfermé avec ces marionnettes, c’est elles qui sont enfermées avec lui » !

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NOTE

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Informations

Willy's Wonderland

Titre original : Willy’s Wonderland

Réalisation : Kevin Lewis

Scénario : G.O. Parsons

Casting : Nicolas Cage, Emily Tosta, Beth Grant…

Pays d’origine : Etats-Unis

Genre : Action, comédie, horreur

Durée : 88 minutes

Date de sortie : 12 février 2021

Lien IMDB

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