Année de production : 2013
Réalisateurs : Lowell Dean
Scénaristes : Christian Piers Betley
Acteurs : Brendan Fletcher, Katharine Isabelle, Jesse Moss, Brendan Fehr, Michael Eisner, Nick Moran
Musique : Igor Vrabac, Ken Worth
Genre : Horreur
Pays d’origine : Canada
Synopsis:
Six étudiants légistes sont envoyés sur une île abandonnée, autrefois utilisée comme prison. Leur professeur les met à l’épreuve en leur demandant d’analyser des cadavres. Leur examen s’avère difficile lorsqu’ils se rendent compte que les anciens prisonniers sont encore présents sous forme de morts-vivants.
Il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent en ce moment dans le paysage horrifique.
C’est donc parmi la panoplie de dvd que je décide de piocher un film un peu au hasard. Je tombe sur un film de nos amis canadiens avec « 13 Eerie ». Une affiche avec un monstre en tenue de prisonnier et Katharina Isabelle au casting (la belle chirurgienne dans « American Mary »), cela suffit pour attirer mon attention.
Il est une heure du matin et je m’adresse à BOB, mon dernier neurone:
– « BOB, 13 Eerie, un slasher avec des monstres méchants qui tuent des gens, ça te dis? »
– « Tant que je ne réfléchis pas, ça me va, fais péter »
Et BOB ne croyait pas si bien dire car ce film est dépourvu de toute explication et se contente de nous proposer un slasher extrêmement classique.
Tous les prétextes sont bons pour introduire les personnages principaux dans une forêt abandonnée.
Ici, nos personnages sont de jeunes étudiants légistes mis à l’épreuve. Leur professeur les réunit sur une île abandonnée où des cadavres sont entreposés un peu partout. Nos étudiants doivent analyser ces cadavres sous l’œil attentif de leur professeur (qui a installé des caméras de surveillance) et ainsi obtenir de bonnes notes.
Alors pourquoi est-ce qu’un professeur enverrait ces étudiants sur une île abandonnée pour étudier des cadavres? Surtout en sachant que cette île fut une ancienne prison que l’on compare à Guantánamo et que certaines expériences sur les prisonniers auraient mal tourné… BOB me souffle la réponse: Parce que notre personnage du professeur est un gros con! Certes…
Et pourtant, ce n’est pas faute d’alerter les personnages via l’assistant du professeur qui ne cesse de les prévenir du danger qui rode (contente-toi de faire à bouffer et ferme ta gueule).
Mais lorsqu’on se retrouve face aux monstres et leur haleine de chacal, force est de se rendre à l’évidence, il y a un problème.
Qui sont ces monstres? Des anciens prisonniers… Ok. Pourquoi sont-ils devenus comme ça? Quelles étaient les expériences menées et dans quel but? Aucune explication ne nous est proposée et même BOB s’en trouve déconcerté.
Ainsi soit-il. On arrive dans la partie slasher où le sang gicle et les têtes explosent. Nos personnages courent, crient, tuent, meurent et se transforment en monstres à leur tour (ok, en fait ce sont des zombies en plus moches…).
Notre étudiante, interprétée par Katharina Isabelle, se transforme en tueuse sanguinaire et enchaîne les massacres de monstres.
Évidemment les personnages sont stupides (rares sont les preuves d’intelligence dans les slashers) et se décident seulement, à la fin du film, une fois que la plupart de leurs camarades se sont fait bouffer, de reprendre leur bus.
Il faut tout de même reconnaître certaines qualités au film. Le maquillage et l’ensemble des effets gores sont vraiment bien foutus et permettent de nous divertir un minimum (exemple lorsque le zombie retire une barre enfoncée dans sa bouche qui le clouait au mur). Les monstres sont bien répugnants et assez flippants.
Mais la plus grande qualité du film est que celui-ci est très court. BOB n’a pas le temps de se rendre compte de la médiocrité de ce qu’il regarde.
Inutile de vous parler de la fin du film, il n’y en a pas. A croire que le film a été écrit par des potes de BOB.
Mon cher BOB, il est impossible d’assouvir ta soif de nanars. Sache que certains t’admirent et te considèrent comme courageux sans savoir en réalité, que tu es friand de toute la merde horrifique que tu peux ingurgiter!
Krueger
Note: 4/10